Depuis quelques jours, un « buzz » - comme on dit - secoue les médias. Ce « buzz », c’est le copwatch. Or, si un certain nombre de personnes ont à souffrir de la mise en avant de ce sujet (sans-papiers et biffins de Belleville et Couronnes sur qui la répression s’abat de plus belle depuis quelques jours), tel n’est pas le cas de tout le monde. Un personnage en particulier, boulet connu des luttes sociales à Paris, tire son épingle du jeu : depuis quelques jours Benjamin Ball, « jeune auto-entrepreneur militant » (comme le présente 20 Minutes) multiplie les interventions dans les médias où il crache sur les méthodes des autres copwatcheurs et demande une « police républicaine ». On peut le voir ici au 20h de France 2 :
C’est que Ball a un business à défendre : comme souvent, il a flairé le filon du mouvement à récupérer et ce d’autant plus qu’il anime depuis quelques mois Copwatch.fr, un blog créé en décembre 2010 par Grégory Pasqueille, dans la foulée de la première affaire copwatch contre Hortefeux. Pire : alors que ce blog n’est qu’une longue suite de copiés-collés venus d’ailleurs, qu’il n’offre aucune garantie de confidentialité ni de sécurité (il est hébergé par Over-blog), Ball ose faire des appels aux dons en laissant croire qu’il serait un collectif. Collectif à lui tout seul en réalité, il entend ainsi s’en mettre plein les fouilles, comme le montrent les captures d’écran ci-dessous :
Ball et Pasqueille... Un duo qu’on ne pensait plus revoir, surtout depuis qu’ils nous ont ramené tout un tas de merdes conspis et fafs sur des manifs récentes. Un duo qu’il convient de faire taire et dégager au plus vite.
Quand des policiers menacent de baffes et de coup de pied au cul
Par Laure Heinich-Luijer | Avocate | 03/10/2011 |
Deux jeunes filles de 14 ans ont volé deux vélos dans un jardin privatif, dont l'entrée, en travaux, était libre. Inconnues des services de police, elles reconnaissent immédiatement les faits. Les vélos sont restitués et le propriétaire, ne constatant aucune dégradation, ne souhaite pas déposer plainte. Les mineures sont placées en garde à vue – et réduites à ce statut.Seulement, quand on ne discerne pas les individus, on ne discerne pas non plus les mesures à leur appliquer. Traquant les objets dangereux que le gardé à vue ne peut conserver, les policiers se sont acharnés sur l'une des jeunes filles pour lui ôter son piercing nasal.Après tout, si un homme a pu cacher des explosifs dans ses chaussures, on doit bien pouvoir en mettre dans un piercing. On imagine aisément la violence de la scène mais il est difficile de la qualifier juridiquement : la tentative de retrait d'un piercing est-elle une atteinte aux biens ou une atteinte aux personnes ?
Prélèvement d'ADN
Les policiers effectuent ensuite un prélèvement biologique afin d'inscrire les jeunes filles au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg) sur lequel elles seront désormais connues pour vol en réunion.En effet, l'article 706-55 du code de procédure pénale permet de prélever l'ADN des présumés innocents dans les cas suivants :
les infractions de nature sexuelle,
les crimes contre l'humanité,
les crimes et délits d'atteinte à la vie,
les actes de torture et de barbarie.
Jusqu'à ce moment de la liste, même si l'on est idéologiquement contre la constitution d'un tel fichier, on peut en percevoir la justification au regard du caractère exceptionnel du trouble à l'ordre public.
Du crime contre l'humanité au vol de vélo
Néanmoins, la liste de l'article 706-55 se poursuit : les infractions de violences volontaires, de menaces, de trafic de stupéfiant, d'atteinte aux libertés […], de vols, d'extorsions, d'escroquerie, de destructions, de dégradations, de détérioration ( ! ), de menaces d'atteintes aux biens […] !Voilà comment on passe en quelques lignes du crime contre l'humanité au vol de vélo. On sait que la politique pénale actuelle demande aux juges de s'affranchir de l'individu (peines planchers, suppression de l'excuse de minorité, rétention de sûreté) pour juger uniquement en raison des qualifications juridiques.Que reste-t-il quand, comme dans cet article, toutes les qualifications se confondent ? Il ne reste de la justice qu'un fichier qui serait mieux nommé automatique qu'automatisé.
Elle mériterait une bonne paire de baffes
On notera quand même que, probablement par pure omission du législateur, n'entrent pas dans la liste exhaustive de l'article 706-55 ces délits dont pourtant l'actualité regorge :
abus de biens sociaux,
abus de confiance,
financement occulte,
fraude électorale,
ou atteinte au secret des correspondances.
Les puissants ne donnent pas leur argent, ils ne donnent pas leur ADN non plus.L'une des jeunes filles en garde à vue s'énerve (devant la démesure ? devant la justice à deux vitesses ? ) et, selon le procès-verbal de police :
« Les insultes pleuvent. Expliquons à la demoiselle qu'un tel comportement ne pouvait lui être que préjudiciable et qu'elle mériterait une bonne paire de baffes et un bon coup de pied au cul eu égard à l'attitude qu'elle adoptait vis-à-vis de toute autorité qui lui était imposée. »
Menace de coup de pied au cul : voilà qui justifie une inscription au Fnaeg.Photo : une sonnette de vélo (Eblaser/Flickr/CC).
Plusieurs policiers de la BST de Belleville ont été « fichés » sur copwatchnord-idf.org. S. ORTOLA / 20 MINUTES
INTERNET - Plusieurs dizaines de gardiens de la paix franciliens sont fichées en photos sur un site Web...
Depuis quelques jours, le malaise s'est installé à la brigade spécialisée de terrain (BST) du quartier de Belleville (20e). Au moins sept fonctionnaires de police se sont retrouvés en photo sur le blog «Copwatch Nord-Ile-de-France», un site Internet ouvert au début du mois qui fiche les policiers et dévoile leurs identités.
Après les plaintes déposées la semaine dernière par le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, les policiers concernés ont demandé la fermeture de la plateforme. «On est vraiment en colère. Pas tant parce qu'on peut nous reconnaître à Belleville. On a l'habitude de se faire insulter et caillasser. Mais c'est surtout pour nos familles. Certains habitent dans des cités sensibles et ne veulent pas afficher qu'ils sont policiers», raconte l'un d'entre eux. Violences policières
Qui se cache derrière Copwatch? Le site se présente comme l'œuvre d'un «collectif de citoyens souhaitant lutter par la transparence et l'information contre les violences policières». Comprendre des militants libertaires, anarchistes, opérant anonymement et aux propos anti-flics.
Parfois même délibérément inexacts, comme le commentaire qui accompagne la photo d'un des cadres de la BST de Belleville. Le blog assure qu'il est muni «d'une caméra oreille» qui enregistre «le comportement des biffins». En réalité, il s'agit d'une simple oreillette Bluetooth. «Je comprends leur logique. ça fait du buzz. Mais à long terme, leur blog va être interdit», avance Benjamin Ball, animateur du site «Copwatch France», une version moins radicale où les identités des policiers ne sont pas divulguées.
Depuis que l'affaire a éclaté, le blog est passé à une dizaine de milliers de visiteurs chaque jour, grâce à un bon référencement. «Beaucoup d'internautes évoquent des histoires de violences policières. On va vérifier, creuser, enquêter. J'espère qu'on pourra porter certaines affaires devant la justice», menace à son tour Benjamin Ball, jeune auto-entrepreneur militant de 27 ans.
Selon le syndicat de police Alliance, des dizaines de fonctionnaires ont déposé plainte contre CopwatchPhoto : AFP
Quand Copwatch crée le buzz sur... Copwatch
D'un côté un site, de l'autre un blog. Pour les deux, des milliers d'internautes connectés pour récolter des informations sur la police et ses pratiques. Focus.
Benjamin Ball, à l'origine de copwatch.fr.over-blog.com, n'en revient pas. Depuis une semaine, son blog créé en décembre 2010 bénéficie d'une fréquentation sans précédent avec des milliers de visiteurs par jour. A l'origine de ce buzz inattendu, le lancement polémique et critiqué de https://copwatchnord-idf.org, site "consacré à la diffusion de renseignements précis sur l'ensemble des forces de l'ordre par le biais d'articles, d'images (photos et vidéos), mais aussi et surtout de trois larges bases de données sur la police". Dès mercredi, le syndicat de police Alliance exprimait son mécontentement à l'encontre de ce nouveau venu sur la toile. En 48 heures, le site faisait l'objet de deux plaintes pour diffamation déposées par le ministre de l'Intérieur et de dizaines de plaintes déposées par les fonctionnaires de police. A cela s'ajoutait la demande, de Claude Guéant à la justice, de bloquer le site.
Des noms... ou pas
Si le site Copwatch comme le blog ont pour un objectif commun de lutter contre la répression et de dénoncer les pratiques et bavures de la police, les deux n'ont clairement pas les mêmes pratiques. Ainsi, le site https://copwatchnord-idf.org lancé par des libertaires qui souhaitent garder l'anonymat, est aujourd'hui sans limite: photos, noms, affectations, comportements, surnoms tout y passe... La brigade spécialisée de terrain de Belleville, entre autres, est étalée sur le web, comme une série de portraits de policiers en civil officiant dans Paris. Avec le blog copwatch.fr.over-blog.com qu'il a lancé avec deux amis le 28 décembre 2010, le Francilien de 27 ans Benjamin Ball ne compte pas aller jusque là. "Nous ne mettons jamais les adresses et les noms des fonctionnaires et nous surveillons notre vocabulaire, précise--il. Nous faisons en sorte que dans notre communication il n'y ait aucune notion de haine. Nos objectifs: que la police respecte la loi et qu'elle ait une force proportionnée, que le code de déontologie soit respecté, et que les recours à l'encontre de la police soient simplifiés, avec par exemple, l'obtention pour les plaignants du numéro de matricule des policiers". Benjamin l'affirme, le jour où ses règles seront respectées, les photos des policiers ne seront plus publiées sur son blog. "Pour l'instant nous les mettons, car il faut bien identifier les policiers qui auraient abusé de leurs fonctions...".
Des adresses protégées?
Malgré la demande du ministère de l'Intérieur, le site Internet https://copwatchnord-idf.org devrait garder sa place sur la toile.Le site étant hébergé aux Etats-Unis, il devrait être très difficile pour les autorités de le fermer. Depuis la polémique et leur médiatisation, les contributeurs anonymes de Copwatch n'ont d'ailleurs pas hésité à narguer les forces de l'ordre. "On fait passer le site pour anti-flic puis on fait croire que les familles de policiers vont être mises en danger", indiquent-ils dans un communiqué soulignant que jamais "une seule donnée sur les familles ne sera publiée". Et d'avertir les policiers quelques lignes plus bas: "Nous allons montrer qui vous êtes réellement et la répression quotidienne que vous faîtes subir à la frange la plus pauvre de la population. Nous étendrons le copwatching, nous vous l'imposerons et vous le subirez". Le blog de Benjamin Ball copwatch.fr.over-blog.com, qui est passé d'une dizaine de clics par jour à plusieurs milliers, devrait lui aussi avoir de beaux jours devant lui. "On ne fait rien de mal, nous connaissons nos limites. Oui il y a bien des gens d'extrême droite qui nous menacent, mais pour l'instant, rien de méchant et aucune demande de fermeture connue" affirme-t-il.
Marchers claimed a roadway on the Brooklyn Bridge.
Updated, 1:23 p.m. Sunday | In a tense showdown above the East River, the police arrested more than 700 demonstrators from the Occupy Wall Street protests who took to the roadway as they tried to cross the Brooklyn Bridge on Saturday afternoon.
The police said it was the marchers’ choice that led to the enforcement action.
“Protesters who used the Brooklyn Bridge walkway were not arrested,” Paul J. Browne, the chief spokesman for the New York Police Department, said. “Those who took over the Brooklyn-bound roadway, and impeded vehicle traffic, were arrested.”
But many protesters said they believed the police had tricked them, allowing them onto the bridge, and even escorting them partway across, only to trap them in orange netting after hundreds had entered.
“The cops watched and did nothing, indeed, seemed to guide us onto the roadway,” said Jesse A. Myerson, a media coordinator for Occupy Wall Street who marched but was not arrested.
A video on the YouTube page of a group called We Are Change shows some of the arrests.
Around 1 a.m., the first of the protesters held at the Midtown North Precinct on West 54th Street were released. They were met with cheers from about a half-dozen supporters who said they had been waiting as a show of solidarity since 6 p.m. for around 75 people they believed were held there. Every 10 to 15 minutes, they trickled out into a night far chillier than the afternoon on the bridge, each clutching several thin slips of paper — their summonses, for violations like disorderly conduct and blocking vehicular traffic. The first words many spoke made the group laugh: all variations on “I need a cigarette.”
David Gutkin, 24, a Ph.D. student in musicology at Columbia University, was among the first released. He said that after being corralled and arrested on the bridge, he was put into plastic handcuffs and moved to what appeared to be a Metropolitan Transportation Authority bus, along with dozens of other protesters, for over four hours. They headed first into Brooklyn and then to several locations in Manhattan before arriving at the 54th Street precinct.
Men and women had been held separately, two or three to a cell. A few said they had been zip-tied the entire time. “We sang ‘This Little Light of Mine,’ ” said Annie Day, 34, who when asked her profession said, “I’m a revolutionary.” Ms. Day was wearing laceless Converse sneakers: police had required the removal of all laces as well as her belt. She rethreaded them on the pavement while a man who identified himself as a lawyer took each newly freed person’s name.
None of the protesters interviewed knew if the bridge march was planned or a spontaneous decision by the crowd. But all insisted that the police had made no mention that the roadway was off limits. Ms. Day and several others said that police officers had walked beside the crowd until the group reached about midway, then without warning began to corral the protesters behind orange nets.
Sarah Maslin Nir for The New York TimesBrett Wolfson-Stofko, center, ran through a line of cheering supporters after being released from the Midtown South Precinct in Manhattan.
The scene outside the Midtown South Precinct on West 35th Street around 2 a.m. was far more jovial. Only about 15 of the rumored 57 people had been released, but about a dozen waiting supporters danced jigs in the street to keep warm. They snacked on pizza. One even drank Coors Light beer, stashing the empty bottles under a parked police van. When a fresh protester was released, he or she ran through a gantlet formed by the waiting group, like a football player bursting onto the field during the Super Bowl. “This is so much better than prison!” one cheered.
“It’s cold,” said Rebecca Solow, 27, rubbing her arms as she waited on the sidewalk, “but every time one is released, it warms you up.”
The march on the bridge had come to a head shortly after 4 p.m., as the 1,500 or so marchers reached the foot of the Brooklyn-bound car lanes of the bridge, just east of City Hall.
In their march north from Zuccotti Park in Lower Manhattan — headquarters for the last two weeks of a protest movement against what demonstrators call inequities in the economic system — they had stayed on the sidewalks, forming a long column of humanity penned in by officers on scooters.
Where the entrance to the bridge narrowed their path, some marchers, including organizers, stuck to the generally agreed-upon route and headed up onto the wooden walkway that runs between and about 15 feet above the bridge’s traffic lanes.
But about 20 others headed for the Brooklyn-bound roadway, said Christopher T. Dunn of the New York Civil Liberties Union, who accompanied the march. Some of them chanted “take the bridge.” They were met by a handful of high-level police supervisors, who blocked the way and announced repeatedly through bullhorns that the marchers were blocking the roadway and that if they continued to do so, they would be subject to arrest.
There were no physical barriers, though, and at one point, the marchers began walking up the roadway with the police commanders in front of them – seeming, from a distance, as if they were leading the way. The Chief of Department Joseph J. Esposito, and a horde of other white-shirted commanders, were among them.
Ozier Muhammad/The New York TimesPolice secured some protesters’ hands with plastic ties.
After allowing the protesters to walk about a third of the way to Brooklyn, the police then cut the marchers off and surrounded them with orange nets on both sides, trapping hundreds of people, said Mr. Dunn. As protesters at times chanted “white shirts, white shirts,” officers began making arrests, at one point plunging briefly into the crowd to grab a man.
The police said that those arrested were taken to several police stations and were being charged with disorderly conduct, at a minimum. A police spokesman said some protesters — mostly those without identification — were still “going through the system” late Sunday morning.
A freelance reporter for The New York Times, Natasha Lennard, was among those arrested. She was later released.
Mr. Dunn said only people at the very front could hear the warning, and he was concerned that those in the back “would have had no idea that it was not O.K. to walk on the roadway of the bridge.” Mr. Browne said that people who were in the rear of the crowd that may not have heard the warnings were not arrested and were free to leave.
Earlier in the afternoon, as many as 10 Department of Correction buses, big enough to hold 20 prisoners apiece, had been dispatched from Rikers Island in what one law enforcement official said was “a planned move on the protesters.”
Etan Ben-Ami, 56, a psychotherapist from Brooklyn who was up on the walkway, said that the police seemed to make a conscious decision to allow the protesters to claim the road. “They weren’t pushed back,” he said. “It seemed that they moved at the same time.”
Mr. Ben-Ami said he left the walkway and joined the crowd on the road. “It seemed completely permitted,” he said. “There wasn’t a single policeman saying ‘don’t do this’.”
He added: “We thought they were escorting us because they wanted us to be safe.” He left the bridge when he saw officers unrolling the nets as they prepared to make arrests. Many others who had been on the roadway were allowed to walk back down to Manhattan.
Mr. Browne said that the police did not trick the protesters into going onto the bridge.
“This was not a trap,” he said. “They were warned not to proceed.”
In related protests elsewhere in the country, 25 people were arrested in Boston for trespassing while protesting Bank of America’s foreclosure practices, according to Eddy Chrispin, a spokesman for the Boston Police Department. The protesters were on the grounds and blocking the entrance to the building, Mr. Chrispin said.
Mayor Michael R. Bloomberg, speaking briefly before marching in the Pulaski Day Parade in Manhattan on Sunday, also defended the police’s actions.
“The police did exactly what they were supposed to do,” the mayor said, noting that those who march without the city’s permission would continue to get summonses. “It’s very easy to get a permit,” he added.
As the morning wore on, Zuccotti Park had the hallmarks of Sundays the world over. There was brunch: someone had donated bagels and lox. There was the morning paper: protesters who had camped for the night read the self-published newspaper “The Occupied Wall Street Journal,” some snuggled the metallic blankets usually worn by marathon runners. One man brushed his teeth without water, standing up.
The scene was largely quiet, save a man in a fedora freestyle rapping with drummers in the east corner of the park. Many of those who had been arrested returned at about 3 a.m. to a heroes reception, said Rick DeVoe, 54, from East Hampton, Mass. They were sleeping in.
“It’s not always at a fever pitch,” Mr. DeVoe said. “It’s not easy sleeping out, it’s not easy going to jail.”
Quiet political discussions continued around the sleepers. One woman gave a pep talk to what looked like a new recruit. “It’s about taking down systems, it doesn’t matter what you’re protesting,” she said. “Just protest.”
Some tourists wandered in between the makeshift beds and volunteers sweeping up cigarette butts. A man visiting from Virginia and his 4-year-old son snapped photos, as did an elderly couple passing through.
Natasha Lennard, William K. Rashbaum and Elizabeth A. Harris contributed reporting.
On a du pain sur la planche depuis quelques jours les demandes affluent pour aider des personnes ayant subis des violence policières à :
- monter des dossier juridiques solides
-payer le cas échéant des frais d'avocats
De manière générale nous avons besoin d'aide pour :
Achat de matériel vidéo et photo Création d'un site web bien organisé Collecte et vérification des informations Couverture d'un maximum de manifestations. Couverture des évènements contre les violences policière
Depuis la création de notre blog nous recevons par email par commentaire des torrents d'insultes de la part de personnes qui considérent que les policier font simplement leur travail en tapant sur les étrangers, les enfants, les jeunes, les gauchistes, les pauvres...
Ceux qui tiennent de tels propos ne peuvent en aucun cas prétendre être républicains, ils cédent à la peur, à l'instinct grégaire, nous les invitons à réfléchir avant de publier ou de dire n'importe quoi.
Si nous faisons ce blog c'est parce que nous considérons que la police ne fait pas toujours son travail, utilise la force de manière disproportionnée, ne respecte souvent ni la loi ni le code de déontologie policière.
Nous sommes pour l'Etat de droit et considérons que celui-ci n'est pas possible si ceux là même qui doivent la faire appliquer ne la respectent pas.
En aucun cas ce blog n'appelle à la haine, au contraire nous pensons contribuer à pacifier les relations entre les forces de l'ordre et la population.